mardi 10 mars 2009

Parce que les horaires, les dates, tout ça...

La date limite du concours est dépassée ! Alors c'est pas un souci, j'ai envie de continuer mais à mon rythme. Il y aura donc une suite mais je vais surement dériver un peu de la thématique "sale gosse" ^^
Elle arrive bientôt (la suite) ! (rôôôôôô comment je fais bien semblant d'avoir pleins de lecteurs fidèles hé hé hé). A plus tard pour ceux qui me lisent !

mardi 10 février 2009

Parce qu'il faut une suite...

Ses filles ayant promis une paix durable, Marie-Laure redescendit, songeuse. Francia lui lança un regard inquiet: "mais comment une dispute de tes filles peut te mettre dans un état pareil?"

Elle ne pouvait pas comprendre... Après tout, ses enfants à elle étaient normaux, eux! Ils avaient des amis, semblaient équilibrés au moins... Aude était devenue totalement asociale depuis son entrée au collège, rejetant toute personne tentant de lui parler. Deux jours avant, elle était revenue du collège avec un air de triomphe sur son visage. Lui demandant pourquoi elle était si fière, celle-ci lui avait répondu en riant: "Il y a une fille à l'école qui est venue me voir en me demandant pourquoi j'étais toute seule. Je lui ai répondu que c'était pour ne pas être avec des gens comme elle!

- Mais elle voulait peut-être être amie avec toi !

- Et alors? J'ai pas besoin d'elle, moi! En plus elle m'avait interrompue dans ma lecture! Mais c'était vraiment drôle la tête qu'elle a fait après, elle ne savait plus quoi répondre! T'aurais dû voir ça!" Elle se rappela la pensée qu'elle avait eu alors: "sale gosse".

Le son de la porte d'entrée l'extirpa brutalement de ses pensées. "Marie-Laaaaaure ! -Mais pourquoi se sentaient-ils tous obligés de hurler pour s'adresser à elle- T'as préparé la facture pour Robert Delot?" Son mari, Max. Un homme courageux et travailleur. Il serait parfait s'il n'était également immature et alcoolique. Tout en lui tendant la facture elle observa son visage marqué par le sel, le soleil et la fatigue. Un jour, il deviendra un homme bien sous tous les rapports. Un jour, il les rendra heureuses, elle et leurs filles.

lundi 2 février 2009

Parce que tout doit commencer par un début...

"Maaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Maaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaan! Aude elle arrête pas de m'embêter !" Marie-Laure lança un regard désespéré à Francia, posa son chevalet de Scrabble -interdit de tricher hein?- et monta les escaliers aux marches grinçantes pour rejoindre ses filles. Chaque grincement de chaque marche semblait refléter sa lassitude, son désarroi face à ses trois filles incapables de bien s'entendre plus de 20 minutes. "Qu'est-ce qui se passe encore?" lança-t-elle d'une voix qui se voulait sèche. "Mais c'est Auuuuuuuuuuude ! Elle veut pas me laisser la manette de la console, je veux jouer !". Encore une broutille de plus. Marie-Laure soupira. "Allez Aude, laisse ta sœur jouer, c'est chacune son tour." Aude s'énerva également : "c'est toujours pareil, y'en a rien que pour elle ! " Ça y était, la machine était lancée. Après l'accusation de favoritisme venait le "j'en ai marre... La vie c'est nul..." ...coup de poignard. Pourquoi sa fille était-elle comme cela? Pourquoi haïssait-elle autant la vie? Elle était si jeune... Progressivement, elle avait enfermé son esprit dans les livres, les jeux vidéos, la télévision. La sortir de son univers artificiel, c'était se résoudre à la faire souffrir. Aude ne supportait pas la réalité.

Laure, la deuxième, attendait que l'orage passe, assise dans un coin de la pièce. Elle aussi était un mystère. Toujours silencieuse, elle ne se plaignait jamais, et semblait s'opposer à sa soeur, qui criait toujours haut et fort ses émotions: Laure ne semblait jamais aller mal, autant qu'elle ne semblait jamais aller bien. Elle n'était que passivité.

La petite dernière, Charlène, ressemblait à ses soeurs lorsqu'elles étaient plus jeunes : pleine de vie, de rires, d'amour, de colères, de caprices. Marie-Laure s'attendrit un instant sur le visage poupin de la petite dernière. Comment la protéger du destin qui semblait vouloir que ses filles s'écartent progressivement de la vie? Deux yeux verts et quatre yeux bleus la regardaient maintenant fixement. "Maman, pourquoi tu pleures?" Le charme avait opéré. Les trois filles s'oublièrent pour réconforter leur mère. La vie était nulle, la vie était inutile, la vie était dure mais leur mère était tout. Le point d'attache. La lumière salvatrice.

Parce qu'il faut donner une explication...


Ce blog a pour but le partage de ma nouvelle (écrite pour un concours dont le thème est "sales gosses") avec ma famille et mes amis. Les commentaires pourront vous servir à critiquer (en bien ou en mal) les évolutions de l'histoire, la façon dont c'est écrit, une faute d'orthographe, ou une phrase incompréhensible ... Le début dans le post suivant ^^